Forum Officiel sur Danièle Evenou
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Officiel sur Danièle Evenou

Bienvenue sur le Forum Officiel sur Danièle Evenou
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 29 novembre 2008 - Le Populaire.Fr

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 117
Age : 36
Localisation : Finistère
Date d'inscription : 04/04/2007

29 novembre 2008 - Le Populaire.Fr Empty
MessageSujet: 29 novembre 2008 - Le Populaire.Fr   29 novembre 2008 - Le Populaire.Fr Icon_minitimeSam 20 Déc - 8:44

LIMOGES
Ssamedi 29 novembre 2008 - 14:13
http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/limoges/marie_pervenche_tombe_le_masque@CARGNjFdJSsEExsEBBw-.html

Marie Pervenche tombe le masque

Danièle Evenou, dédicace mercredi 3 décembre 2008 entre 10h30 et 13 heures à "Page et Plume" son nouveau livre publié chez Calmann-Levy, "Rire pour ne pas pleurer". La comédienne parle avec tendresse de ses parents, de son enfance et de Jacques Martin

Connue pour ses gaffes et sa légendaire bonne humeur, Danièle Evenou est une artiste pudique. Le rire lui sert de bouclier. Derrière lui elle se protège. Elle l’utilise pour détourner l’attention. Dans son livre “Rire pour ne pas pleurer” elle ouvre les portes de son coeur. Un ouvrage sincère, généreux, où l’amour et la tendresse émergent entre les lignes.

“Rire pour ne pas pleurer” s’ouvre sur la mort de Jacques Martin. C’est cet événement qui vous a poussé à écrire?
Pas du tout. Je ne voulais pas qu’il soit édité. J’écrivais pour mes enfants. Je souffre de spasmophilie. Personne n’a pu expliquer les raisons de cette maladie. Et lorsque j’étais jeune, les électrochocs étaient le seul remède que les médecins ont jugé efficace. J’ai été moult fois torturée par ces appareils. Et de ce fait j’ai perdu la mémoire.

Jacques Martin vous a aidé à la retrouver ?
Oui ! Lorsque je l’ai connu il s’est beaucoup investi pour faire remonter mes souvenirs. J’ai conservé la mémoire des lieux. Du coup, nous marchions dans Paris et dès qu’e je me rappelais d’un fait je le notais. J’écris depuis l’âge de 29 ans. Un jour une amie est venue dîner à la maison. Et j’ai eu un déclic. Immédiatement je me suis levée de table pour inscrire sur une feuille ce à quoi je pensais. Elle s’est penchée sur mon épaule et a insisté pour lire. Lorsqu’elle est tombée sur la partie consacrée aux électrochocs elle s’est mise à pleurer. Elle a insisté pour que je publie. Et comme il fallait un début et une fin, j’ai commencé par la mort de Jacques dont je ne suis pas encore remise.


Un homme malheureux

Vous décrivez un personnage profondément malheureux. Était-il difficile à vivre ?
Oh là oui ! Il ne voulait pas que je travaille. Il voulait que je me consacre entièrement à lui.

Était-il frustré ?
C’est certain ! Il aurait voulu être chanteur d’opéra, ou Gene Kelly. Il se mettait en colère lorsqu’on le classait dans la catégorie des animateurs. Il détestait être comparé à Sabatier, ou Sébastien.

Il est mort seul ?
C’était sa volonté ! Il ne voulait pas qu’on le voie ainsi diminué, à moitié paralysé.

Il semblait brouillé avec Philippe Bouvard ?
Oui ! Et je n’ai jamais su pourquoi. J’ai d’ailleurs été surprise d’être conviée aux “Grosses Têtes”. Philippe m’a interrogée sur Jacques. J’ai senti de l’affection. Mais il n’était ni à l’enterrement ni à la messe célébrée à Paris.

Quel regard portez-vous sur votre enfance ?
J’étais heureuse. Mes parents étaient adorables. Mon père a tout accepté. Ma mère était gentille mais je n’étais pas la fille qui lui fallait. Jacques disait quelle aurait dû être secrétaire au parti communiste. Elle vit toujours, mais elle souffre de la maladie d’Alhzeimer.


Victime d’un pédophile

Vous avez été victime d’un pédophile. Vous avez surmonté cette épreuve ?
Oui. Ce monsieur, qui était le mari de la receveuse des postes, connaissait l’anglais. Et comme je n’étais pas douée, mes parents l’ont sollicité pour me donner des cours particuliers. Je n’ai pas osé en parler à la maison. Mais j’avais des brûlures qui m’empêchaient d’uriner. Lorsque j’ai parlé à ma mère des agissements de ce personnage, elle m’a demandé de me taire. La réaction de mon père fut plus violente. Heureusement, le type a dû sentir venir le vent. Toute la famille a quitté le village.

Vous avez rencontré Audiberti. Quel personnage était-il ?
Il venait au café situé juste à côté des Cours Simon, où j’étais inscrite. Il nous voyait rire et il s’est intéressé à moi. Et il m’a demandé d’écrire. C’était un monsieur tendre. Je revois son crâne un peu dégarni recouvert de quelques cheveux blancs. J’étais flattée de fréquenter ce personnage. C’est comme si j’avais connu Molière. Mais attention. Il ne s’est rien passé entre nous.

Vous êtes une femme de gauche. Ces convictions restent-elles ancrées en vous ?
Bien sûr. On reste marqué par le milieu dans lequel on a vécu. Mes parents étaient très à gauche. Mon frère pense qu’ils avaient la carte du Parti Communiste. Je n’en suis pas certaine. Mais au premier tour des présidentielles ils votaient toujours PC.

François Mitterrand vous appréciaitbeaucoup. Qu’aimait-il chez vous ?
Je le faisais rire. Et il savait que je n’étais pas une emmerdeuse. Mais il me disait souvent que c’était une chance pour le pays que je ne sois pas présentatrice de journal télévisé. « Il y aurait la guerre” ajoutait-il en riant.

Vous êtes gaffeuse ?
Énormément. Un jour nous étions au restaurant avec le président, Georges mon mari, Jacques Lang et une autre personne. Je tends la main et je dis bonjour Jean. Surpris, le gars me demande pourquoi je le surnomme ainsi. Je lui réponds. Tu es bien Jean Mermoz. C’était Louis Mermaz.

Vous avez toujours été comme ça ?
Oui. J’en étais complexée. Jacques détestait çà.

Dans le livre une photo montre Jacques Martin et Georges Fillioud votre époux. Ils s’entendaient bien ?
Il a fallu 18 ans pour qu’ils se parlent. Jacques était jaloux.

Qui aujourd’hui peut revendiquer son héritage artistique ?
Frédéric son fils.

Vous en voulez à sa dernière épouse ?
Énormément. Elle l’a empêché de revenir chez lui. C’est la raison pour laquelle il est allé à Biarritz.

Jacques Martin était croyant. Et vous ?
Je m’interroge. À un ami qui allait disparaître, François Mitterrand a dit un jour cette phrase : Quelle chance ! Vous allez enfin savoir » n.
Revenir en haut Aller en bas
https://danieleevenou.forumactif.fr
 
29 novembre 2008 - Le Populaire.Fr
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 27 novembre 2008 - Paris Match
» A Quoi On Joue - 12 novembre 2008
» Ce vendredi 21 Novembre 2008 sur Direct 8
» Mai 2008 - Ici Paris
» le nouvelliste - 3 novembre 2009

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Officiel sur Danièle Evenou :: Dans les médias... :: Dans la Presse-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser